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Ça y est, c’est le grand saut ! 2019 est arrivé et le K-bis de ma société « Mentor RH » est en cours de délivrance…

Je m’appelle Capucine Jubin, j’ai 37 ans et cette année, je me lance dans l’entrepreneuriat !

Comment en suis-je arrivée à me lancer dans l’entrepreneuriat et pourquoi? Qu’est-ce qui me motive, qu’est ce qui me fait peur, qu’est-ce que j’en attends ? Je vais essayer de décrypter tout ça, de revenir sur mon expérience professionnelle et sur ces 6 derniers mois au cours desquels j’ai passé les différentes étapes de décision : réflexion, décision, préparation et… let’s go !

 

Comment et pourquoi j’ai quitté le monde du salariat

 

Contrairement à de nombreux « baby-entrepreneurs » je n’ai pas quitté le monde du salariat par ras-le-bol de la relation hiérarchique ou pour fuir le monde de l’entreprise. Je n’ai pas connu de harcèlement ou de burn-out, et même si j’ai ressenti beaucoup de frustrations ou d’insatisfactions liées au contexte du travail pendant ces 10 années au sein de la même entreprise, j’adorais ce que je faisais.

 

J’aimais mon travail

J’ai eu la chance de pouvoir construire avec chacun de mes chefs directs une relation de confiance, franche, et basée sur une estime réciproque. J’ai aussi beaucoup aimé les relations interpersonnelles construites avec mes interlocuteurs (même ceux avec qui je m’entendais le moins, voire pas du tout !) : l’équipe de la DRH, les autres services de la Direction générale, les directeurs et DRH de région, les délégués syndicaux et représentants du personnel, les ouvriers…

 

J’aimais la diversité de mes interlocuteurs : géographique, professionnelle, statutaire. Les défis qui apparaissaient sans cesse, me motivaient, même s’ils étaient parfois tordus, agaçants, ou inutiles. J’aimais travailler au sein d’un « collectif » multiforme : ma petite équipe, la DRH, les réseaux métiers, la direction générale, l’entreprise. Enfin, c’était important pour moi d’apporter ma petite pierre à l’évolution de la société avec mon regard, mes critiques et mes désaccords, mes compétences et mes propositions.

 

 Un changement choisi et assumé

Donner du sens à ce que je fais d’abord en partageant mon expertise et ma vision des relations dans l’entreprise à travers mon blog et une newsletter la RH’Letter!

 

Donner du sens à ce que je fais en permettant aussi aux PME accompagnées de cheminer progressivement vers une autonomie dans leur gestion RH en :

 

  1. Consolidant leur organisation RH
  2. Sécurisant leurs décisions RH
  3. Intégrant en amont une stratégie RH au service de leur stratégie d’entreprise

 

ça vous intéresse? Vous pourrez en savoir plus ici!

 

 

Donner du sens à ce que je fais d’abord en partageant mon expertise et ma vision des relations dans l’entreprise à travers mon blog et une newsletter la RH’Letter!

 

Donner du sens à ce que je fais en permettant aussi aux PME accompagnées de cheminer progressivement vers une autonomie dans leur gestion RH en :

 

  1. Consolidant leur organisation RH
  2. Sécurisant leurs décisions RH
  3. Intégrant en amont une stratégie RH au service de leur stratégie d’entreprise

 

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J’ai travaillé à définir « ma cible » : le type d’entreprise avec qui j’ai envie de travailler, dont les problématiques particulières me parlent. Difficile lorsqu’on pense à se lancer à son compte d’accepter de restreindre sa cible de futurs clients. Cette recommandation, si j’en ai compris l’intérêt et les enjeux, n’est pas naturelle pour moi. Je dois sans arrêt me reprendre pour ne pas m’éparpiller.

J’ai donc choisi de travailler plus particulièrement au service des repreneurs de PME et plus globalement auprès de dirigeants d’entreprises en transition (reprise, cession, croissance). Parce qu’un repreneur de PME a un projet et des objectifs lorsqu’il choisit de reprendre une entreprise. Mais à la différence du créateur d’entreprise, il doit composer avec l’existant. Une reprise d’entreprise c’est comme un héritage : un héritage financier, immobilier, matériel mais surtout humain. Je veux aider le repreneur à appréhender ses ressources humaines de manière positive, l’aider à faire le lien entre le passé, le présent et son projet, pour un avenir commun avec ses salariés : la réussite de l’opération de reprise.

Je pense que c'est possible et je vais y arriver!

Un projet professionnel qui fait sens  

Pour en revenir au monde du salariat, le seul que je connaisse jusqu’à présent, bien sûr qu’il n’est pas simple : les relations entre collègues, la hiérarchie (on peut très bien s’entendre avec son n+1 mais avoir beaucoup plus de mal avec le niveau supérieur), les décisions incomprises, la perte de sens et de confiance, le sentiment de participer à quelque chose qui va contre ses valeurs, le poids de la paperasse et des réunions… Tout cela est pesant.

 

Mais je suis persuadée que ce n’est pas propre au monde du salariat ! Il ne faut pas se tromper de problème.

 

En réalité, la question des relations interpersonnelles, du sens et de la confiance, des valeurs qu’on fait passer… se pose à tout niveau : en famille, au travail (quel que soit son statut) ou dans les activités extra-professionnelles.

 

C’est avant tout une question d’hommes et de femmes qui ont décidé un jour d’impulser à leur niveau (quel qu’il soit) quelque-chose de positif, de valorisant, de sensé… Alors à mon niveau, je vais tout faire pour donner du sens à ce que je fais, comment je le fais et pour qui je le fais !

 

Donner du sens à ce que je fais d’abord en partageant mon expertise et ma vision des relations dans l’entreprise à travers mon blog et une newsletter la RH’Letter!

 

Donner du sens à ce que je fais en permettant aussi aux PME accompagnées de cheminer progressivement vers une autonomie dans leur gestion RH en :

 

  1. Consolidant leur organisation RH
  2. Sécurisant leurs décisions RH
  3. Intégrant en amont une stratégie RH au service de leur stratégie d’entreprise

 

ça vous intéresse? Vous pourrez en savoir plus ici!

 

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Il y a deux ans, la question de l’équilibre entre ma vie professionnelle et ma vie familiale s’est faite plus pressante. Le besoin de quitter Paris, de retrouver de l’espace, du temps, un rythme de vie moins « speed. » Mon mari a eu la chance de pouvoir être muté à Grenoble et peu avant mon congé maternité j’ai donc posé ma démission. Une première pour moi ! L’excitation d’une nouvelle vie qui s’ouvre. L’agitation d’un déménagement important : nouvelle région, nouvelle maison, nouvelle école pour les enfants ! Mais aussi, le sentiment de perdre quelque chose : l’appartenance à quartier, à un groupe d’amis, à un collectif de travail.

 

Pourquoi j’ai décidé de m’installer à mon compte : le choix de l’entrepreneuriat

Le besoin de retravailler

 

Après une belle parenthèse, entièrement consacrée à ma famille, j’ai eu besoin de me relancer dans une activité professionnelle. Aucune envie d’une reconversion, mon domaine de compétences me passionne, j’ai confiance en mon expertise et j’ai envie de continuer dans cette voie (pour en savoir plus sur mon parcours professionnel c’est ici). En revanche, à l’heure de faire le point sur mes envies, les choix qui s’offrent à moi, et mes contraintes, un constat me saute aux yeux.

 

Je souhaitais (et je souhaite toujours !) :

 

  • Reprendre une activité professionnelle.
  • Retrouver un travail qui me passionne : par son niveau d’expertise requis, par son intérêt, par son niveau de responsabilité.
  • Préserver notre rythme de vie familiale : être présente pour mes enfants, notamment le mercredi quand ils n’ont pas école et en fin de journée.
  • Trouver un travail qui corresponde à mon niveau d’expertise, de compétence et de responsabilité.

 

L’équation impossible

 

 Ce que je recherchais : l’équation impossible d’une mère de famille avec de jeunes enfants. Allez démarcher une entreprise pour solliciter un poste à responsabilité en demandant un temps partiel le mercredi et la possibilité de quitter le travail avant 18h le soir… !

 

Je n’ai pas eu envie de me lancer dans une quête sans fin, ni de renoncer à mes attentes professionnelles d’un côté ou à notre équilibre familial de l’autre.

 

Alors je me suis demandé pourquoi ne pas me mettre à mon compte ! Cela paraît simple ? oui et non. Comme toute décision importante, le choix de l’entrepreneuriat implique d’être mûri. Il engendre aussi de nombreuses conséquences qu’il faut connaître et/ou être prête à gérer.

 

Comment j’ai fait pour me décider et m’y préparer ?

Ce qu’il faut pour se lancer dans l’entrepreneuriat

 

Je voudrais en profiter pour revenir sur certaines réactions que j’entends ou que j’ai entendues autour de moi : « oh là là c’est sacrément courageux » ou alors « mais comment vas-tu faire pour (et là je vous laisse compléter : trouver des clients, avec tes enfants, gérer les clients…) »

 

Alors, non je ne dirais pas qu’il faut du courage pour monter sa boîte. Il faut du courage pour aller travailler chaque jour malgré une santé physique défaillante, ou dans un environnement de travail hostile et malveillant, ou encore en devant confier à un tiers son enfant malade ou en difficulté…

 

En revanche, oui je confirme, il faut de la persévérance pour décrypter la montagne d’informations nécessaires pour rechercher quel est le bon statut, quels sont les documents à déposer, où, dans quel délai, à quel coût, avec quels enjeux (financiers, sociaux, fiscaux…), pour franchir chaque étape.

 

Une motivation profonde

 

Il me semble indispensable d’être très clair sur le pourquoi on se lance dans l’entrepreneuriat. C’est une démarche qui impose d’avoir un objectif ou un motif fort. Cette motivation profonde sera très importante dans les moments de doute, de difficulté devant la montagne d’informations à ingérer, de choses à faire ou à apprendre… Elle sera indispensable pour sortir de sa zone de confort et aller solliciter d’illustres inconnus pour leur demander une information ou leur aide.

Pour moi ? C’est construire pas après pas cet équilibre vie personnelle – vie professionnelle selon les critères qui me correspondent.

 

Il faut aussi avoir conscience que s’installer à son compte, c’est accepter de devenir un véritable couteau suisse et être prêt à courir un véritable marathon ! Moi qui déteste la course à pied, je vous assure, ça se fait bien si on est motivé ! Les questions qui se posent sont multiples :

 

  • Comment je deviens entrepreneur,,
  • Comment définir sa cible (ah, il faut qu’elle soit très précise pour être audible ? mais qu’est-ce que je vais choisir ?)
  • Comment communiquer : quelle utilisation des réseaux sociaux (ah, aujourd’hui tout se passe là-bas? Même d’un point de vue professionnel ? Mon profil Linkedin est ici ), d’un blog (c’est vraiment nécessaire ?),
  • Comment faire (ou faire faire) son site internet,
  • Comment réseauter,

 

Se fixer des objectifs – mesurer les enjeux

 

J’ai pris la décision de me lancer dans l’entrepreneuriat au cœur de l’été en me fixant 3 objectifs :

  • Prendre 4 mois pour préparer en amont mon projet : la forme (le statut), le fond (ce que je propose, à qui je le propose, selon quelles modalités, à quel prix…), l’emballage (la communication sur mon projet) ;
  • Me lancer en début d’année 2019 ;
  • Être capable de me dégager un revenu en 2020 qui prenne totalement le relais de mon indemnité pôle emploi.

Les enjeux sont importants pour moi : vis-à-vis de ma famille, d’un point de vue professionnel, financiers, et aussi pour mon ego ! Je n’ai pas envie du tout de me planter!

Alors bien sûr, je n’ai pas fait tout ce que j’aurais dû faire : mon site internet n’est pas terminé, je n’ai pas mon logo, mes cartes de visites sont tout juste imprimées, je n’ai pas encore mon premier client, ma tarification n’est pas complètement arrêtée… Je pourrais continuer longtemps encore comme ça. Mais ce n’est pas le plus important.

J’ai fait du mieux que j’ai pu et, comme je le dis souvent à mes enfants, c’est l’essentiel pour moi.

Se faire accompagner dans son projet d'entrepreneuriat

Se faire accompagner

 

J’ai fait le choix de me faire aider dans cette phase de montage de mon projet. Pour investir sur moi et sur mon avenir.

Évidemment, investir demande du temps (j’en avais) mais aussi de l’argent (initialement, je n’en avais pas spécialement à mettre dans ce projet). Il faut faire des choix. De mon côté, j’ai choisi de me faire aider :

–          Par Business Story : le programme d’accompagnement de l’ordre des experts-comptables à toutes les personnes qui ont un projet de création d’entreprise. 3 RDV gratuits pour aborder 3 thématiques parmi 12 proposées. J’y ai rencontré un expert qui a su répondre à mes interrogations en matière de statut, de marché, de formalités administratives. Il a également su m’aiguiller sur des interlocuteurs importants (avocat, réseau…)

–          Par l’école en ligne pour les entrepreneurs, freelance et indépendant, Livementor : Je me suis inscrite à deux formations qui m’étaient indispensables : comment m’installer à mon compte et comment faire mon site internet sur WordPress. J’y ai surtout rencontré une communauté d’indépendant incroyable pour échanger des informations, des solutions, des outils, pour se soutenir, se féliciter… et des mentors disponibles, chaleureux, à l’écoute pour répondre aux nombreuses questions (idiotes parfois, techniques, stratégiques, théoriques ou pratiques) que j’ai rencontré !

–          Par un réseau local d’entrepreneurs : rencontrer « en vrai » régulièrement des personnes qui ont fait ou qui sont dans la même démarche, rencontrent les mêmes difficultés, les mêmes joies était fondamental pour moi. J’ai trouvé ce réseau sur Grenoble et je sais qu’il me sera indispensable en cette première année d’activité.

Il y a beaucoup d’autres manières, à chacun de trouver la sienne.

 

 

Et maintenant ?

 

Un projet professionnel clair

 

J’ai travaillé à définir « ma cible » : le type d’entreprise avec qui j’ai envie de travailler, dont les problématiques particulières me parlent. Difficile lorsqu’on pense à se lancer à son compte d’accepter de restreindre sa cible de futurs clients. Cette recommandation, si j’en ai compris l’intérêt et les enjeux, n’est pas naturelle pour moi. Je dois sans arrêt me reprendre pour ne pas m’éparpiller.

J’ai donc choisi de travailler plus particulièrement au service des repreneurs de PME et plus globalement auprès de dirigeants d’entreprises en transition (reprise, cession, croissance). Parce qu’un repreneur de PME a un projet et des objectifs lorsqu’il choisit de reprendre une entreprise. Mais à la différence du créateur d’entreprise, il doit composer avec l’existant. Une reprise d’entreprise c’est comme un héritage : un héritage financier, immobilier, matériel mais surtout humain. Je veux aider le repreneur à appréhender ses ressources humaines de manière positive, l’aider à faire le lien entre le passé, le présent et son projet, pour un avenir commun avec ses salariés : la réussite de l’opération de reprise.

Je pense que c'est possible et je vais y arriver!

Un projet professionnel qui fait sens  

Pour en revenir au monde du salariat, le seul que je connaisse jusqu’à présent, bien sûr qu’il n’est pas simple : les relations entre collègues, la hiérarchie (on peut très bien s’entendre avec son n+1 mais avoir beaucoup plus de mal avec le niveau supérieur), les décisions incomprises, la perte de sens et de confiance, le sentiment de participer à quelque chose qui va contre ses valeurs, le poids de la paperasse et des réunions… Tout cela est pesant.

 

Mais je suis persuadée que ce n’est pas propre au monde du salariat ! Il ne faut pas se tromper de problème.

 

En réalité, la question des relations interpersonnelles, du sens et de la confiance, des valeurs qu’on fait passer… se pose à tout niveau : en famille, au travail (quel que soit son statut) ou dans les activités extra-professionnelles.

 

C’est avant tout une question d’hommes et de femmes qui ont décidé un jour d’impulser à leur niveau (quel qu’il soit) quelque-chose de positif, de valorisant, de sensé… Alors à mon niveau, je vais tout faire pour donner du sens à ce que je fais, comment je le fais et pour qui je le fais !

 

Donner du sens à ce que je fais d’abord en partageant mon expertise et ma vision des relations dans l’entreprise à travers mon blog et une newsletter la RH’Letter!

 

Donner du sens à ce que je fais en permettant aussi aux PME accompagnées de cheminer progressivement vers une autonomie dans leur gestion RH en :

 

  1. Consolidant leur organisation RH
  2. Sécurisant leurs décisions RH
  3. Intégrant en amont une stratégie RH au service de leur stratégie d’entreprise

 

ça vous intéresse? Vous pourrez en savoir plus ici!

 

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